Les artisans

Le bourrelier

 

Le Bourrelier fabriquait et réparait l’attelage, les colliers et autres pièces du harnais des chevaux de trait a été la première victime de la mécanisation agricole. Lorsque les tracteurs ont remplacé les chevaux dans les fermes, il n’y a plus eu besoin de bourreliers. Ici nous voyons Ernest Ernoult en pleine reconversion, cardant de la laine pour la fabrication de matelas…

Le maçon

Le couvreur

le forgeron

Le Forgeron qui était aussi Maréchal Ferrant occupait un rôle central au coeur de l’économie agricole. Il fabriquait et réparait du matériel agricole comme les charrues, cercles de roues et autres pièces métalliques et ferrait les chevaux.

Lui aussi a vu son activité réduite à néant avec l’arrivée des tracteurs et la mécanisation agricole, dans les années 1960.

La forge de Maurice DEMAY

le mécanicien

Le bouilleur de cru

Le bouilleur de cru distillait les restes de vieux cidre pour en extraire l’eau de vie. La bouillote était installée près d’une rivière dont l’eau permettait de refroidir l’alambic afin de condenser les vapeurs d’alcool. A Illifaut Armand Martin était le distillateur et les opérations se déroulaient sous le pont de Colan. Le cultivateur apportait sa barrique de cidre et le bois nécessaire pour alimenter le fourneau. Tout se passait sous le contrôle du fisc. Obligation de déclarer le jour de la distillation, et de payer un droit pour transporter l’alcool.

Les différentes Lois contre l’alcoolisme en France ont beaucoup réduit l’activité de bouilleur de cru. Le privilège de Bouilleur de Cru qui remontait à Napoléon et permettait à chaque producteur de distiller en franchise de taxes 1000 degrés d’alcool (20 litres à 50 degrés) a été remis en cause par la Loi et n’est désormais plus transmissible aux héritiers